Elle est maintenue en état de fonctionnement jusqu'en 1976, date où la sécheresse eut raison de son mécanisme. Depuis, située sur le tracé de la future LGV-Est, elle fut déplacée en 2004 et remontée à l'identique à l'entrée du domaine de Chaâlis, où l'on peut la voir aujourd'hui.

Construit pour l'agent de change Arthur Bacot, le château de Chaâlis, de style Louis XIII, est entouré d'un parc de 90 hectares. À l'origine, son alimentation en eau est en partie assurée par une éolienne surmontant un puits de 25 mètres de profondeur. En 1889, un texte décrit « ce moulin fort ingénieux qui monte l'eau par trois corps de pompes superposés, et la refoule ensuite sur un plan incliné d'une longueur de plus de cinq cents mètres dans un immense réservoir ». Conservée en état de marche, l'éolienne de Chaâlis est victime de la sécheresse de 1976. Malgré la volonté du propriétaire, aucun spécialiste ne peut refaire fonctionner ce mécanisme sorti des établissements Bollée, au Mans.